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 Epopée Nocture par Hayrol/Clement

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Sufolk

Sufolk


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MessageSujet: Epopée Nocture par Hayrol/Clement   Epopée Nocture par Hayrol/Clement EmptyMar 12 Jan - 11:56

Epopée Nocturne !


Un peut long mais que c'est bon!


Récit tiré des chroniques des « Guerrier de Châteaux Meung » par Hayrol Herbeçesche, Capitaine de la troupe régulière de Château Meung.
Les femmes et les hommes de cette garnison ont marqué leur temps. L’espoir qu’ils laissent derrière eux porte de nombreuses perspectives d’avenir.

An de grâce 498, crépuscule du premier jour.
La journée a été destructrice, nombre des nôtres ont perdu la vie au combat de ce matin. L’ennemi s’est révélé plus fourbe qu’a l’habitude.

La nuit sera fraîche, l’humidité tombe, la fumée du feu s’accumule au dessus du camp formant une nappe brumeuse pareille à la couverture nuageuse des montagnes du continent, un toit sur le camp. La blanche lune est déjà bien basse dans le ciel, mon Seigneur me signale que nous n’avons que peu de temps avant que l’obscurité n’engloutisse les reliefs de notre monde. Il faut nous hâter…
La petite troupe que nous sommes est constituée de cinq archers et de six hommes d’armes volontaires pour venger la mort des nôtres et immoler le Lyonnesse en campagne à quelques miles d’ici.

Nous sortons du camp et passons la lisière de la forêt, nous entrons dans les ténèbres. Je prends alors la tête du détachement. L’astre pâle est notre allier, les sentiers nous apparaissent tels des spectres sur lesquels les pieds des soldats inattentifs trébuchent. Je guide les aveugles que nous sommes a travers les sentiers que je sais sûrs et peu fréquentés.
Rapidement l’air qui me faisait frissonner me rafraîchit et la température devient idéale pour de longues pérégrinations.

Le chemin emprunté pour joindre l’objectif suit une sorte de L. Marcher à l’ouest, suivre l’ouest jusqu’aux terres sèches retournées, et là prendre au sud.

Nous venons d’atteindre, à l’issue d’une longue ascension ces terres où les chevilles sont proies faciles, quand notre seigneur qui est passé en tête me souffle que nous ne sommes pas seuls et qu’à quelques dizaines de mètres une troupe approche. Notre sang ne fait qu’un tour, et c’est avec toute la célérité et la discrétion possible que nous nous glissons dans une trouée et sortons de la forêt. Nous retenons notre respiration en espérant ne pas avoir attiré leur attention, quoi qu’ils soient, amis ou ennemis, nul risque n’est permis.
Les secondes s’égrainent lentement…les voix se font de plus en plus présentes, et on peut à présent distinguer ce qu’ils disent…l’un d’eux parle d’une « deuxième années en master », peut être est il fils de seigneur, ou va-t il rentrer dans les ordres ? je ne le saurais jamais, drôle de parler, je les comprends sans les comprendre…Deux autres parle du fait qu’ils devront se lever tôt à mâtine pour dérober le trône de notre roi Audry, pauvres d’eux, ils viennent d’être découvert et leurs pertes est désormais assurées.
Soudain l’un des soldats de la troupe déterminée maintenant comme ennemie hèle ses voisins en leur proposant de passer par la trouée par laquelle nous sommes passés quelques secondes plus tôt prétextant que leur trajet serait d’autant facilité que la lune les éclairerait.
Mon cœur s’emballe, nous allons être découverts… ! Ma main se raffermit sur mon arc et j’encoche fébrilement un trait… « Non pas par là, ça fait mal aux pied ! » s’exclame un autre. Je ne peu empêcher un petit rictus et je me mets à prier pour que l’enfance cotonneuse de ce soldat fût commune à toute sa compagnie…
De toute évidence je m’avance, un ton fort affirmé déclare, « ceux qui le veulent passent par le champs ». Le temps s’arrête… la nature réfléchit…trop long, le temps s’écoule trop lentement.
Et finalement, la troupe reprend son chemin avec la discrétion du gros faisan territorial qui peut venir vous picorer.

Les voix s’éloignent et nous poursuivons notre route en remerciant le dieu Bacchus d’avoir ramolli ces pauvres âmes…

Nous n’avons plus droit à l’erreur, le camp ennemi est proche. Les silhouettes filent bon train, le déroulé du pied léger silencieux, guettant le moindre son suspicieux.

Nous sommes enfin aux portes du Lyonnesse. A cet endroit la route prend deux chemins, l’un mène après un virage à l’est tout droit au camp, l’autre se perd dans la forêt montant en coteaux. Nous décidons de mettre la troupe à couvert dans le chemin du coteau à l’abri des regards hostiles et d’aller mon seigneur et votre serviteur épier les mouvements du camp tout proche.
Les sentinelles guettent, l’entrée semble bien gardée.
« Chiabrena » lâche-je, quelques soldats approchent dans notre direction. Nous partons immédiatement rejoindre nos compagnons dans le chemin, nous poster de chaque coté du chemin dans l’obscurité de la végétation basse.
Des voix de soudards réchauffées par quelques onguents dont seuls les moines ont le secret, se font entendre. Ils vont soulager leurs envies primaires.
En effet, juste à quelques mètres de nous se situent leurs immondes latrines. Soudain l’un des hommes d’armes lance, « sortez on sait que vous êtes là… », Mes oreilles bourdonnent. Impossible, s’ils savent que nous sommes là, ils auraient été chercher du renfort. N’osant même pas murmurer aux autres de ne rien faire, je prie pour qu’aucun des nôtres ne fasse quelque chose de regrettable. L’autre pisseux commence maintenant à nous insulter…Ne pas bouger, ne pas bouger…. La situation se complique. Tout d’un coup l’un de ces chiens du lyonnesse débaroule dans le chemin du coteaux où nous nous trouvons en beuglant « ils sont là !!! »
Sa surprise est à la hauteur de sont bluffe. Devant lui s’enfuit, dans l’obscurité du coteau la troupe Daute dans l’espoir de trouver meilleure cachette. Il eut sûrement plus peur que nous. Le mal est fait, dans le chahut produit, je manque de me faire piétiner. Cependant je ne bouge pas. Mon instinct me crie de rester à ma position, le coteau me semble une position handicapante pour une éventuelle fuite.
Ma position est peu confortable, j’étais à moitié assis sur le chemin et sur le bas coté à la fois. Je serre mes genoux sur ma poitrine pour soulager une éventuelle crampe.
Je me souviens alors du jeune chasseur que j’étais et des heures passées à attendre que le gibier enfui revienne finalement au même endroit. Je sais qu’il va falloir du temps pour que la sentinelle qui nous a découvert vienne à l’endroit où nous étions quelques instants plus tôt, mais je sais qu’elle viendra… et encore plus pour qu’elle laisse tomber notre chasse.
L’attente commence.
Effectivement, l’expérience me donne raison, elle revient à présent avec un acolyte. Les deux sont vêtus chaudement avec des capes comme dernier rempart contre la fraîche humidité. Ils se trouvent seulement à vingt mètres de moi. Je suis seul avec mon coutel pour seule arme, je me maudis d’avoir laissé mon arc caché dans les fourrés à l’entrée du chemin.
Je contrôle ma respiration, je respire amplement et lentement.
J’ai pris l’habitude de gérer ce genre de situations stressante. La vue du gibier attendu fait souvent perdre son sang froid au chasseur, l’instinct prend le dessus.
Les deux capes scrutent l’obscurité dans ma direction. En moi je pense à la possibilité d’égorger ces pendards.
En ne faisant pas intervenir de renforts, ils montrent qu’ils sont sûr d’eux, grossière erreur. Les voilà qui s’approchent à présent. Ils sont à moins de dix mètres. Mes entrailles se serrent. Je me force à rester concentré sur ma respiration.
C’est alors que du fond de la forêt une lumière vive apparaît, et le bruit de dizaines de chevaux qui respirent se fait entendre. Décidément cette forêt recèle nombre d’enchantements. Pourvu que la lumière ne me trahisse pas. Je ferme tout d’abord les yeux puis abaisse la tête de façon à cacher tout reflet à nos traqueurs. L’enchantement s’estompe. Le calme revient, et les deux masses continuent d’avancer d’un curieux pas feutré. L’une d’elle s’accroupit et balaie le sol de son arme comme pourrait le faire un aveugle cul de jatte. Ils se trouvent à présent à moins de cinq mètres de moi.
Patience, patience.
Ils ne m’ont toujours pas repéré. L’un des gardes s’agenouille alors et ramasse quelques pierres sur le chemin qu’il lance au hasard dans la direction de mes frères. Peut être espérait il les déloger ?
Les deux se parlent à présent, oh surprise, l’autre est une femme. Ce n’est pas que le fait de tuer une femme de sang froid me rebute mais j’aurais préféré me trouver à un autre endroit en cet instant. Les deux aveugles avancent encore et sont à présent dos à moi à moins d’un pied de distance, encore heureux qu’ils ne m’aient pas marché dessus. Quelques secondes auparavant je songeais à imiter un sanglier pour les effrayer, mais là ça devient trop facile pour être manqué.Ca va être la boucherie, cruauté déchaîne toi… ! Le souffle que je retenais depuis trop longtemps s’emplit. Je m’élève coutel au poing saisit ma première victime par les cheveux de la main droite pour enfoncer profondément la lame froide à la base de son cou sectionnant sa carotide et entamant sa trachée. Il s’écroule. L’autre échappe un borborygme inepte. Elle est pétrifiée. Je mets un genou à terre pour éviter son épée brandie par réflexe et lui plante le coutel à la base du menton pour traverser le palais et atteindre son cerveau. C’en est fini d’eux, le souffle court haletant, je tente de regrouper la troupe pour profiter du laps de temps donné par ces sentinelles éliminées.

Le temps de récupérer mon arc et l’assaut est donné. Les épéistes créent la diversion pendant que nous autres archers contournons et nous infiltrons dans le camp. Nous feignons des gardes de camps. Nul ne semble nous remarquer. Nous nous rapprochons des objectifs à atteindre, nos traits enflammés devront faire mouche et raser leurs tentes névralgiques.

Au détour d’une tente des hommes parlent fort d’une façon émoustillée. La fille s’appellerait Pauline et réchaufferait bien des cœurs transis à ce qu’ils disent.

Mon seigneur me fait signe, c’est le moment. Un à un, nous enflammons nos traits et embrasons le campement.
Avant qu’ils aient eu le temps de faire quoi que ce soit, nous étions repartis vers les nôtres.

La sombre forêt défila...


Je remercie « KAAMELOTT » et le « Seigneur Des Anneaux » pour certaines tournures de phrases et autre expressions sucrées.
Voyons si une passe triple (divergente à cause des arbres) peu vous aider à les trouver !
> OUAI C’EST PAS FAUT !!!!!
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